Francine Perrault vise les exploits au Ironman de Tremblant
Par Luc Robert
Le dimanche 23 juin prochain à Tremblant, Francine Perrault sera au nombre des 3 700 triathlètes qui prendront part au Ironman 70.3 de Mont-Tremblant, aussi appelé demi-Ironman.
Cet événement servira de prélude à sa participation au 25e Ironman de Lake Placid, près du site des Jeux olympiques d’hiver de 1980. L’Ironman de Lake Placid fait partie de la série nord-américaine des VinFast Ironman, ainsi que de la série des courses professionnelles.
« L’événement de Tremblant me servira de préparation. Ça te rappelle le stress et la gestion d’épreuve nécessaires. Ça te place en confiance avant de poursuivre le calendrier à Lake Placid. J’adore le concept de trois jours festifs à Tremblant : c’est vivant ! Je m’y suis tout d’abord impliquée comme bénévole, puis j’ai décidé d’y participer. J’entends y améliorer mon temps personnel, qui m’avait déjà valu le 6e rang chez les dames, dans la division des 60 à 64 ans », a souligné l’athlète de Val-Morin.
Celle qui agit à titre de représentante en épargne collective et conseillère en sécurité financière du Groupe Investors (IG), au bureau de Saint-Sauveur dans la vie de tous les jours, s’est donnée les moyens d’atteindre son objectif.
« Je me suis dotée d’un entraîneur en supervision et en planification. Je viens de franchir le cap des 64 ans et j’aime déjà à la base les entraînements. J’y consacre de 12 à 15 heures par semaine. J’ai même modifié mon horaire à trois journées de travail par semaine. Ce n’est pas toujours évident de concilier tout ça avec la vie de famille et le social, mais j’y parviens. C’est André Breton, de AB Coach Élite à Acton-Vale, qui supervise mes entraînements et qui me fait tenir des camps. Il fait de l’excellent boulot », a précisé Mme Perrault.
« Ironwoman» depuis 2017
Cette dernière a pris part à son premier Ironman en 2017. Il s’agit d’une continuité dans sa carrière.
« Je suis une marathonienne dans l’âme. J’avais 20 ans quand mon père m’a donné la piqure de ces épreuves. Les triathlons ont suivi. Mon seul obstacle : ne pas être confortable à la nage. La natation représente un défi supplémentaire que j’aime bien surmonté, toutefois. Je n’ai pas un background là-dedans, comme la majorité des participants aux Ironman. Le vélo et la course représentent mes forces », a souligné Mme Perrault. Elle a déjà complété le marathon de Boston et envisage d’être également à la ligne de départ de celui de Chicago, en octobre prochain.
À Tremblant, les athlètes se jetteront à l’eau depuis le Club plage et tennis, pour parcourir 1,9 km à la nage en eau libre, puis enchaîneront avec 90 km de vélo et 21 km de course à pied, avant de croiser le fil d’arrivée, dans le village piétonnier.
Rappelons que la veille, le samedi 22 juin, plus de 1 800 athlètes prendront part au triathlon de distance olympique, dans le cadre du triathlon 5150 de Mont-Tremblant, soit 1,5 km de nage, 40 km de vélo et 10 km de course.
Lake Placid
À Lake Placid, site du Miracle on Ice des hockeyeurs médaillés d’or dirigés par Herb Brooks en 1980, Francine Perrault s’élancera pour son plaisir personnel.
« J’y serai pour une première occasion et j’entends le compléter, c’est mon but. Il y a un beau dénivelé de 2 000 mètres. Je me pratique donc dans les côtes comme prélude. Il y aussi une ligne qui se dessine pour te guider pendant le parcours de nage au Mirror Lake. Il faut faire le même circuit Ironman à deux occasions. Dans un Ironman, l’idée, c’est de développer ton endurance. La clé demeure la nutrition. Tremblant me préparera bien au Lake Placid : j’y croiserai des professionnels qui seront aussi à chacun des endroits. »
Les secteurs des Laurentides et de Lanaudière se prêtent bien à une préparation pour une compétition d’envergure comme celle de l’état de New York.
« Tremblant demeure un beau site préparatoire. Pour la course, je fais régulièrement la distance entre Prévost et Val-David, via le P’tit Train du Nord. En vélo, les côtes de Saint-Donat répondent aux critères, avec 1 000 mètres de dénivelé, c’est un beau terrain de jeu. Pour la nage, j’allais au lac Rond de Sainte-Adèle, mais il y a des travaux. Sinon, le lac Raymond fait très bien l’affaire pour la pratique en eau libre. L’hiver, ça se passe à l’intérieur, à la piscine du Centre sportif des Pays-d’en-Haut. »