(Photo : Famille Leprohon)
Anaïs Leprohon partira au milieu des Fêtes représenter le Canada aux mondiaux U18 en Finlande.

Hockey féminin : Anaïs Leprohon participera au Championnat mondial M18 en Finlande

Par Luc Robert

L’arrière Anaïs Leprohon s’est taillée une place au sein d’Équipe Canada midget féminin, qui prendra part au Championnat mondial M18 qui se tiendra 4 au 12 janvier 2025 à Vanta, en Finlande.

Il s’agit d’un exploit remarquable, compte tenu que la Sauveroise n’est âgée que de 16 ans. «Je m’envolerai pour Helsinki le 27 décembre prochain. Je tenais à faire l’équipe à ma première tentative et j’y suis parvenue. On sera trois Québécoises dans l’alignement du Canada, avec la gardienne de Québec Marilou Grenier et l’attaquante Rosalie Tremblay, qui évolue à Stanstead. L’entraîneur des attaquants provient aussi de notre province. Je me débrouille assez bien en anglais et mon séjour outre-mer va m’aider à parfaire mon anglais avec les autres joueuses. Mais je me fais déjà assez bien comprendre», a souligné l’athlète.

Fierté

Si Équipe Canada n’a pas tenu de camp d’entraînement à proprement dit, les performances des éléments choisis ont été observées lors de diverses compétitions. «C’est sûr que je voulais aller en Europe dès le début de l’année et je me suis forcée pour y parvenir. Le Championnat canadien, qui avait lieu en novembre dernier à Saint-Jean au Nouveau-Brunswick, a servi de camp de sélection pour Équipe Canada. J’ai appris il y a deux semaines que ma candidature a été retenue et j’en suis fière», a ajouté l’adolescente.

L’étudiante de 5e secondaire à l’école Saint-Gabriel de Sainte-Thérèse évolue au sein de plusieurs formations à la fois. «Ma formation de base, ce sont les Étoiles des Laurentides Midget AAA (U18), qui je dirais, offrent un calibre semblable à du bantam intercité chez les garçons. Avec Équipe Canada, on aura en masse de potentiel pour marquer des buts, mais je n’ai aucune idée du calibre que nous rencontrerons au Mondial.»

Elle entend mettre à profit son talent naturelle de joueuses pour démarrer les attaques. «Je touche du bois, n’ayant subi aucune blessure cette saison. Mes forces sont la vision du jeu et des opportunités qui se présentent devant moi. Après la première passe, je suis aussi en mesure de suivre et d’appuyer l’attaque au besoin. Je vais avoir du plaisir sur les grande glace à dimensions européennes, qui offrent plus d’espace pour improviser.»

La joueuse native de Morin-Heights a grandi dans la ville voisine de Saint-Sauveur-des-Monts. «C’est certain que pour les entraînements des Étoiles, ça fait beaucoup de kilomètres à voyager vers les arénas de Rosemère, de Saint-Roch-de-l’Achigan, de Repentigny et de Terrebonne. Mais me trouvant souvent à l’école à Sainte-Thérèse, ça minimise les transports. On évolue dans une ligue à huit équipes, dont un club à Gatineau. Ils aimeraient ajouter des équipes, mais le bassin féminin n’est pas encore assez développé pour fournir d’autres éléments élites. On joue sans contact, même si ça frotte pareil dans les coins. En Finlande, j’enfilerai le dossard no. 14, alors qu’avec les étoiles, je porte le 71. Je n’ai pas de numéro chanceux ou de prédilection. En tout cas, on s’en va là-bas avec l’intention de remporte l’or; au pire, un podium ferait l’affaire !», a-t-elle achevé.

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