(Photo : Archives - André Chevrier)
Le parrain du PSSA, M. Jean-Marie Tessier, jubile de voir les jeunes évoluent à l’extérieur.

Inondations : La patience des sportifs mise à rude épreuve

Par Luc Robert

Les joueurs des Reds et Indians de PSSA étaient heureux de renouer avec les terrains extérieurs de balle, dimanche dernier à Sainte-Sophie. Ils ont été confinés au gymnase de la Polyvalente des Monts pendant un mois.

Les conditions sèches ont mis du temps à se pointer, en raison des intenses crues printanières. Celles-ci auront prolongé les entraînements intérieurs plus longuement que prévu, pour les ados de Sainte-Agathe-des-Monts, de Sainte-Sophie et de Prévost (PSSA).

« Il était temps de pouvoir sortir. On tournait en rond à l’intérieur. Ça pouvait toujours se faire avec efficacité pour les midgets (M18), qui comptent 22 joueurs. Mais pour les bantams avec près de 35 éléments, on se trouvait à la limite du concevable. Les balles sifflaient aux oreilles de plusieurs, lors de relais », a commenté M. Jean-Marie Tessier. Il est président de l’Association de baseball mineur de Sainte-Agathe et parrain du PSSA.

Quelques joueurs de Sainte-Adèle, Val-David et de Saint-Sauveur bonifient les rangs des équipes unifiées des Laurentides, dont le regroupement permet un meilleur développement.

« Le regroupement de Sainte-Agathe-des-Monts, de Prévost et de Sainte-Sophie permet chez les bantams et midgets d’équilibrer les alignements. Certaines années, les cohortes d’une ville ont eu moins de naissances, donc il manque de joueurs. D’autres saisons, il y a un surplus d’effectifs. Par exemple, chez nous à Sainte-Agathe-des-Monts, on possède une cohorte suffisante chez les pee-wee. Ce seront les bantams de demain en 2024. »

Union des villes

Au yeux du président, l’association du PSSA trouve tout son sens après autant d’années.

« Après six ans d’existence, on a développé une entité, malgré qu’il s’agit de trois villes non-voisines. Les jeunes ne sont plus des Blue Jays, des Pirates ou des Prédateurs. L’unification était plus qu’un besoin, mais une nécessité, car ça empêchait une ville d’avoir un club complet, en raison du manque de trois ou quatre joueurs. »

Les organisateurs doivent toutefois composer avec le surachalandage au terrain Sophie-Masson de Sainte-Sophie, où deux équipes midgets de Saint-Jérôme ont été déplacées en attendant la confection du terrain syhtnétique du parc Jacque-Locas.

« On se dépannera s’il manque des heures, d’une ville à une autre. La priorité des disponibilités va bien aux Jays et au PSSA, mais nous n’oublions pas les Orioles non plus. »

Baseball féminin

Même phénomène au niveau de la balle féminine, qui se trouve en plein essor.

« Si c’est plus tombé à l’eau au niveau des Rebelles, le club élite féminin de la région, la porte est toutefois grande ouverte pour nos Prédatrices. Nous présenterons sur le terrain une formation entièrement composée de 12 filles chez les Moustiques, les atomes et les pee-wee, cet été. Le développement féminin fonctionne à merveille à Sainte-Agathe-des-Monts. Nous évoluons dans le même circuit que Laval-Nord. Nous avons aussi des filles dans les clubs mixtes de PSSA », a ajouté M. Tessier.

L’ensemble de l’œuvre, tant chez les rangs féminins que le PSSA, contente Jean-Marie Tessier, le « retraité » qui s’implique encore à raison de 35 heures par semaine à la cause du baseball.

« Je m’occupe surtout de l’aspect administratif, la poutine du baseball quoi ! La motivation me vient de la complicité avec le monde, qui devient une famille sportive. J’adore toujours l’aspect communautaire », a-t-il terminé.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Mots-clés