(Photo : Ève Ménard)
Le panneau annonçant l’implantation du futur complexe sportif, à deux pas de l’école secondaire A.-N.-Morin, à Sainte-Adèle.

Le projet du complexe sportif a franchi une étape importante

Par francoiseleguen

MRC des Pays-d’en-Haut

La MRC des Pays-d’en-Haut enracine son projet régional en sol des Pays-d’en-Haut et devient propriétaire du terrain qui accueillera le complexe sportif.

Le 25 octobre dernier marquait en effet un jalon dans l’avancement du dossier du complexe sportif, alors que Jackline Williams, directrice générale de la MRC et André Genest, le préfet, signaient les documents officiels. « C’est ce qu’on attendait depuis de nombreuses années. Nous voulions que ça soit le plus près possible de l’école secondaire A. N.-Morin de Sainte-Adèle et finalement on a eu un échange, qui a pris deux ans, entre l’ancien propriétaire M. Veilleux et la Commission scolaire qui nous cède le terrain », précise André Genest. « Il va y avoir un protocole d’entente. Les élèves vont pouvoir utiliser le complexe en contrepartie, pendant un bon bout de temps. Ça fait 25 ans que la région en parle, mais dès le printemps prochain il y aura un chantier qui se mettra en place », ajoute-t-il.

Jackline Williams, précise que la MRC a été proactive et a mis de l’avant, en parallèle, toutes les actions nécessaires à la construction.

Neuf des dix municipalités de la MRC (sauf Wentworth-Nord) appuient le projet et ont contribué d’une façon qui a été établie: « un travail important a été fait par les conseils municipaux. On s’est entendu sur le partage au niveau de la facturation qui va être au niveau de la population. Chaque année on ajustera les chiffres ».

Appel d’offres

L’appel d’offres a été lancé en juillet, sur SEAO (Système électronique d’appel d’offres). Le projet comporte en principe deux glaces. Une glace intérieure et des chambres des joueurs pour deux glaces, mais, compte tenu du coût, une glace est pour le moment en option. « Elle sera extérieure, couverte et pourra être fermée éventuellement. Si les gens ne sont pas capables de rentrer dans le cadre budgétaire cette portion pourrait être enlevé », souligne le préfet.

Dans l’échéancier du projet, l’heure est à l’étape de l’appel d’offres. Le choix a été la formule clés en main.« Ce qui arrive dans le traditionnel est qu’il y a toujours des extras. Avec cette façon de faire c’est impossible. Si les gens qui ont fait la soumission se sont trompés, ils vont devoir assumer leurs erreurs », explique André Genest. La date limite de l’appel d’offres qui devait être le 19 novembre a été prolongée jusqu’au 17 décembre. « Les entrepreneurs doivent avoir déjà fait des projets semblables. On a mis 60 % sur le prix, 20 % sur l’expérience et 20 % sur le concept. A l’ouverture, les dossiers seront analysés à la fois par nos experts et par un comité de sélection qui feront des recommandations pour que la MRC puisse les accepter en janvier. Il y a différents critères à respecter. Le conseil de la MRC octroiera le contrat sur la base de la recommandation du comité », conclut M. Genest.

Rappelons que le futur complexe comprendra deux (2) glaces et une (1) piscine de 25 mètres avec un bassin récréatif et une rivière Kino. Ce projet évalué à 35 M$ est subventionné à hauteur de 21,4 M$. L’objectif de la MRC est d’ouvrir le complexe sportif au public à l’automne 2022. Les travaux commencent au printemps 2020.

Pour plus d’information, consultez le site de la MRC : lespaysdenhaut.com

2 commentaires

  1. Le projet est bienvenu sous plusieurs aspects. Il devenait nécessaire afin d’offrir à l’école des installations sportives adéquates, il offrira un éventail élargi d’activités sportives pour répondre aux goûts et besoins particuliers de la population déservie par la MRC.
    Voyons encore plus loin. Nous aurons besoin du personnel qualifié pour animer ce centre. Une occasion en or pour éveiller nos jeunes et les aider à mieux se connaitre. J’ai participé au programme « Vers ’76 » en 1972. Ce programme m’a conduit au Bac en éducation physique. Je suis convaincu du fait que quelques uns de nos sauveteurs, forts de leur expérience, décideront de poursuivre des formations dans le domaine médical ou paramédical. Nos instructeurs, entraineurs, animateurs, qui sait, deviendront peut-être enseignants, récréologues…
    Les emplois jeunesse sont beaucoup plus qu’une source de revenus. Ils permettent de construire la connaissance de soi, la confiance, de définir nos champs d’intérêts.
    Si nous voulons faire de ce centre une réussite complète, si nous voulons voir les postes comblés par nos jeunes, il faut les y intéresser dès maintenant. Orienteurs scolaire, profitez de l’occasion pour encourager les élèves à suivre les formations de sauveteurs. Éducateurs physique, encouragez vos élèves à suivre les programmes de certifications des entraineurs des différentes fédérations sportives, à se qualifier arbitres… Comme tout cela demande du temps, c’est maintenant qu’il faut y voir. Les services de loisirs des municipalités doivent aussi participer. Défrayer les coûts de formations, en tout ou en partie est un investissement tout aussi important que la bâtisse elle-même.
    Parents, le support logistique est de la plus haute importance. Le soccer, le patin artistique, le waterpolo, le hockey, la nage syncho ne peuvent exister sans l’appui des bénévoles. Vous aussi avez un rôle à jouer. Il ne suffit pas de faire le taxi pour que vos enfants puissent profiter des activités. Il faut aussi s’investir personnellement au sein des comités.
    Les administrateurs municipaux et scolaires ont fait leurs devoirs, le centre sera bientôt réalité. Il nous revient de l’habiter.

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