(Photo : Courtoisie)
Mathieu Filiatreault revient du marathon de Boston les yeux remplis d’étincelles.

Marathon de Boston : Une expérience inoubliable pour le couple Sanche-Filiatreault

Par Sandra Mathieu

Deux athlètes val-davidois d’adoption, Valérie Sanche et Mathieu Filiatreault, reviennent avec beaucoup d’émotion sur leur première participation au très convoité 123e marathon de Boston qui se tenait le 15 avril. Rencontre avec des coureurs résilients et inspirants!

Ils avaient réussi à se qualifier au mythique événement lors du marathon des Érables du Mont St-Grégoire l’an dernier où Mathieu avait enregistré un chrono de 3h01 pour se classer dans le top 15. Sa conjointe Valérie, avait obtenu un temps de 3h19 pour terminer au 2e rang de sa catégorie.

« Même si j’étais blessé depuis un certain temps, j’ai décidé de participer tout de même mais sans me mettre aucune pression pour ne pas aggraver ma blessure et pour profiter du moment », confie l’homme de 36 ans qui se promet d’y participer à nouveau pour ses 40 ans en visant cette fois la performance.

Valérie pour sa part concède être arrivée à l’événement très fatiguée de sa saison de course dans des conditions hivernales et d’avoir sous-estimé la difficulté technique de ce marathon très particulier. « C’est très difficile de garder le rythme parce qu’il y a beaucoup de pentes montantes et descendantes et la foule au départ peut être un piège, car on peut avoir tendance à s’accrocher à des coureurs plus rapides que soi », explique la femme de 28 ans qui a fait un temps de 3h45.

Il s’agissait du 3e marathon de Mathieu et du 5e pour Valérie, mais pas le dernier! Les deux athlètes qui sont membres de l’équipe de course Écohabitations boréales, s’entraîne également avec Bionick Triathlon Laurentides et participent régulièrement à des événements de triathlon et de course en sentier. Valérie et Mathieu se disent très inspirés par des athlètes comme Benoit Côté et sont aussi conseillé par Pierre Thiffault, entraîneur personnel et sommité dans le domaine de la course à pied.

Les centaines de milliers de spectateurs sur le parcours et la vision constante du serpent coloré des près de trente mille participants au pas de course sont des éléments que le couple qualifie de surréels et qui ont ajouté à l’incroyable expérience vécue. « Mes parents et le père de Mathieu étaient là, on les a vus à plusieurs reprises en cours de route, c’était très encourageant », raconte Valérie.

Un marathon pas comme les autres

Une histoire très ancienne (depuis 1897), un parcours tout à fait singulier et une sélection des coureurs elle aussi atypique font du marathon de Boston une course prestigieuse et hors du commun.

Le tracé est non bouclé, donc non homologué pour les records. Le départ est donné à Hopkinton, une ville située à 42 km du centre-ville de la capitale du Massachusetts. De plus, son parcours est très pentu. En effet, le maximum de dénivelé autorisé dans un parcours de marathon est de 1 mètre par km : une fois encore Boston ne répond pas à ce critère.

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