Sylvie Arbour, directrice de l’OBNL, et Anthony Vachon, le directeur technique et financier, multiplient les efforts pour établir le CALAU. Courtoisie

Natation : Le Club aquatique des Laurentides (CALAU) prend son envol

Par Luc Robert

Maintenant enregistré en tant qu’organisme à but non lucratif (OBNL), le nouveau Club aquatique des Laurentides (CALAU) entend prendre son envol en mars 2025, pour une première demi-saison d’opérations jusqu’en juin, dans les Pays-d’en-Haut.

La création du CALAU remonte au 14 novembre dernier à Sainte-Adèle. L’OBNL  sportive entend promouvoir la natation sous toutes ses formes, en offrant des programmes d’initiation, de perfectionnement, et éventuellement de compétition, à la fois pour les jeunes et les adultes.

« Le club vise à devenir un acteur clé de la santé publique et du développement sportif local dans la région. Nos objectifs sont de créer un environnement sportif inclusif et de qualité pour les nageurs de tous âges et niveaux; développer un programme jeunesse attractif et performant pour la relève sportive; offrir des possibilités de développement personnel et physique pour les adultes à travers un volet Maîtres; organiser des événements sportifs locaux et régionaux pour dynamiser la vie communautaire; ainsi que créer des partenariats financiers pour assurer la pérennité du club », a laissé savoir Mme Sylvie Arbour, directrice du CALAU.

Bases solidees

L’ambitieux projet devra aussi démarrer sur des bases financières solides.

« La piscine est gérée par un organisme privé, alors nous voulons les coûts de louer des corridors pour amorcer nos opérations avec une demi-piscine. On fonctionnera avec un entraîneur bénévole [Michel Bérubé] au départ, mais on va engager du personnel dès que nous serons rentables. Si on peut avoir 30 inscriptions pour commencer la saison, on sera sur la bonne voie », a-t-elle prévu. « On a besoin de partenaires pour des subventions pour le démarrage. J’ai multiplié les rencontres dernièrement et la réponse semble encourageante. »

Avec l’idée de s’établir au Centre sportif des Pays-d’en-Haut, le club proposera un environnement de formation de haute qualité, des équipements modernes et une approche centrée sur le bien-être et le développement personnel de ses membres. Le CALAU planifie devenir membre de la Fédération de Natation du Québec.

« Il y a beaucoup d’idées en branle, notamment une possible création de sport-études. On a des beaux modèles d’équipes pour les jeunes, comme celui des Palettes Roses. On possède des superbes belles infrastructures aux Bassins Desjardins et on doit utiliser cette superbe piscine au profit des jeunes et adultes. Je viens de Pointe-Claire et j’ai nagé toute ma vie. Je m’implique et je veux partager ma passion pour cette discipline avec les gens d’ici. Anthony Vachon, le directeur technique et financier de l’OBNL, et moi, appuyés par l’avocate Martine Paiement, entendons édifier le club sur des bonnes bases. »

Volets du club

Le CALAU sera divisé comme suit. Au volet jeunesse, il y aura des programmes d’initiation pour les enfants, dès 7 ans. Des programmes de perfectionnement seront offerts pour les jeunes nageurs qui souhaitent progresser dans leur technique et participer éventuellement à des compétitions. Des programmes de compétition pour les jeunes talents souhaitant se mesurer à d’autres clubs et représenter le CALAU dans des compétitions locales et régionales seront aussi mis en branle.

Au volet des Maîtres (adultes), des séances de natation récréative pour les adultes qui souhaitent maintenir une bonne condition physique auront lieu. Des séances de perfectionnement et de compétition pour les nageurs adultes souhaitant se mesurer à d’autres clubs et participer à des événements locaux ou régionaux pourront aussi être envisagées.

« Nous en sommes à nos premiers balbutiements, mais nous avons la ferme conviction de réussir dans notre entreprise. Les gens, par leur réponse du simple bouche-à-oreille, nous démontrent qu’il y a de l’intérêt et un besoin d’avoir un club structuré. On mord à pleines dents dans l’aventure », a terminé Mme Arbour.

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