On s’en ressent, chacun à sa façon

Par benerice-jette

Températures extrêmes et plein air

Les variations du thermomètre ont affecté l’univers des sports de plein air. Le monde du ski alpin et celui du ski de fond ont ressenti différemment l’impact du va-et-vient du mercure.

Comme les stations de ski alpin ont pu noter une baisse de l’achalandage lors des froids extrêmes, mais une réelle appréciation de la part des usagers lors du redoux, présentant des conditions de ski de printemps en hiver; c’est tout à fait le contraire qui a pu être remarqué dans l’univers du ski de fond. Là, c’est plutôt la pluie qui est venue ralentir les adeptes, en amoindrissant la qualité des conditions de neige, et en forçant plusieurs centres à fermer des pistes. Les grands froids, pour leur part, ne semblent pas avoir effrayé les mordus.

Les sports tels le ski de fond, la raquette ou encore la randonnée sont reconnus pour être de ceux qui donnent chaud, en plus d’être habituellement pratiqués en forêt, là où le vent se fait moins présent. «Nous avons remarqué que les gens sont sortis sur le corridor aérobique malgré le froid.

Peu de conditions arrêtent les irréductibles, ou encore les gens ayant loué des chalets et/ou de l’équipement, car ils souhaitent profiter à fond de leur investissement. Les gens sont alors sortis pour des balades moins longues», mentionne Sylvain Rioux gérant du corridor aérobique de Morin-Heights. «Pour le froid, les gens mettent plus d’épaisseurs de vêtements. Contre la pluie diluvienne, nous sommes plutôt impuissants, et certaines pistes ont dû être fermées. Un gel après la pluie rend les sentiers moins accessibles à différents niveaux de capacités de skieurs», note-t-il.

La réouverture progressive des pistes fermées est entamée: «La 1re piste à être travaillée est celle s’étalant de Morin-Heights à la chapelle de Montfort, faisant 9 km de long, priorisée parce que permettant à la fois le pas de patin et le ski classique», explique M. Rioux.

Au Parc Régional de Val-David/Val-Morin secteur Far Hills, les données sont semblables: «Par grands froids les gens venaient tout de même skier, mais plutôt l’après-midi, ce qui n’est pas coutume. La deuxième semaine, plus calme à cause d’un mercure encore plus bas, a vu surtout les vrais de vrais, des gens de la région, sortis faire du plein air. La pluie du samedi 11 janvier nous a forcés à fermer quelques pistes, qui ré-ouvrent progressivement, en plus de reporter des cours de ski de fond. Sinon, la saison va bon train et le froid ne semble pas changer les plans de ceux qui désirent vraiment profiter de leurs skis ou de leurs raquettes», souligne Emmanuel, préposé à l’accueil au Parc Régional.

Plus au nord, Le Parc national du Mont-Tremblant ne semble pas avoir vécu trop de répercussions du mauvais temps: «Pour nous, tout s’est bien passé. Il faut dire que nos sentiers ne sont pas foulés par une clientèle qui s’entraîne mais plutôt de balades et de randonnées contemplatives. Si la température a changé quelque chose, c’est peut-être que les gens se sont plus tournés vers la raquette que le ski de fond, et que nous avons décidé de fermer une piste par mesure de sécurité lors de la grosse pluie. Le tout est vite revenu à la normale, notre machinerie ayant fait son œuvre, et les conditions sont présentement super belles!», conclut Jean-François Boily aux communications.

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