Philippe Gingras garde le fort

Par Michel Bureau

Panthères de Saint-Jérôme

L’attaque des Panthères est un véritable compresseur, mais la défensive joue également un rôle de premier plan dans les retentissants succès de l’équipe. Et le gardien, Philippe Gingras, en est le pivot.

Au moment de mettre sous presse, il présentait une fiche de 18-4-2, et une moyenne de but contre de 3,15. Le cerbère des Panthères a le succès modeste: «J’ai une excellente défensive devant moi. L’arrivée de Yan Dumontier a solidifié notre brigade défensive». Philippe Gingras n’a pas eu le poste en claquant des doigts. Il a eu à batailler ferme au camp d’entraînement pour forcer la main de l’entraîneur-chef Gianni Cantini. Le jeune gardien des Panthères (19 ans), natif de Rouyn-Noranda, est très terre-à-terre; et la suite logique des choses serait de poursuivre sa carrière au hockey universitaire s’il n’en tient qu’à lui. Gingras demeure lui aussi en pension chez la famille d’Érik Bak à Saint-Jérôme, tout comme d’ailleurs deux de ses coéquipiers.

Carey Price son modèle

Le gardien des Panthères a pour mentor Carey Price. «Price a un plus gros gabarit que moi, il a une excellente technique, et il est très calme». Philippe Gingras pense que ses forces, hormis ses habiletés, sont sa combativité et le fait qu’il vive cela au jour le jour. Il dit se sentir privilégié de jouer dans la même équipe qu’autant de bons francs tireurs. «Je dois admettre qu’avec des compteurs naturels comme Guèvremont, Dionne, Aquin et Horic sur son bord, un gardien s’améliore par la force des choses. C’est très intense à l’entraînement», a rajouté le sympathique gardien des Panthères qui considère *Benjamin Lagarde des Rangers de Montréal-Est comme l’attaquant le plus difficile à contrer dans le camp ennemi. Il juge cependant qu’il est trop tôt pour parler de la Coupe Fred Page.

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