Philippe Vermet: Transmettre la passion du ski

Par Félix Côté

L’Adélois Philippe Vermet est un passionné du ski de fond. Compétitif, il rivalisait autrefois avec l’élite nationale. Aujourd’hui, ce père de famille transmet la passion à ses filles, et s’investit bénévolement auprès des jeunes skieurs du club Fondeurs Laurentides.

C’est il y a un peu plus de trente ans, alors qu’il était âgé d’une dizaine d’années, que le fondeur est initié au ski par sa mère. D’abord pour de simples randonnées,

notamment le Marathon Canadien de Ski, et plus tard, vers l’âge de 17 ans, il s’inscrit à ses premières compétitions. Rapidement, il se classe parmi les premiers, ce qui l’amènera à courir avec les grands noms du sport, dont Benoit Letourneau et Pierre Harvey, lors d’événements internationaux.

Un gars de Sainte-Adèle

Natif de Sainte-Adèle, Philippe Vermet s’expatrie à Montréal le temps de ses études. Mais ce n’est que pour mieux revenir dans sa ville natale. «C’est ici que j’ai grandi, et c’est ici que j’ai choisi d’élever ma famille. Je suis vraiment un gars de Sainte-Adèle», admet-il. C’est que l’environnement y est propice pour le style de vie qu’il a choisi de mener: en ski l’hiver, et à vélo de montagne l’été.

Depuis qu’il est initié au ski, le skieur n’a jamais cessé de s’adonner à sa passion. «J’ai toujours continué de skier, même si à une certaine période de ma vie, je disposais de moins de temps. Les enfants étaient jeunes, c’était plus difficile. Mais j’allais skier quand même, en les tirant dans un traineau.»

Maintenant, ses filles ont grandi, tout comme leur père, elles s’adonnent à ce sport de glisse. D’ailleurs, la cadette a remporté l’an dernier trois titres de championne de l’est du Canada, dans différentes catégories de distances.

Et puisqu’il est difficile d’éloigner la compétition de ce sportif accompli, celui-ci fait don de son temps à de jeunes recrues de 12 à 14 ans du club de ski Fondeur Laurentides. L’été, il fait de même en vélo de montagne avec les jeunes membres du club C3/Vélo Pays-d’en-Haut.

Deux époques différentes

Depuis ses premières courses, alors qu’il coursait dans la catégorie junior, Philippe Vermet observe plusieurs changements de mentalité en ce qui a trait à l’entraînement. «Je me souviens lorsque j’étais junior, j’ai beaucoup tourné en rond en ski à roulette, et l’hiver nous faisions énormément de volume. La plupart du temps, les entraînements duraient plus de trois heures.»

Aujourd’hui, la philosophie d’entraînement a changé. Les entraîneurs préfèrent que les jeunes passent davantage de temps à peaufiner leur technique de glisse, pour qu’ils skient de manière plus efficace. De plus, puisque certaines épreuves courtes en distance se sont ajoutées aux compétitions, tel le sprint (800 mètres), les athlètes doivent améliorer de manière significative leur puissance brute. Les entraînements sont donc davantage axés sur la qualité plutôt que le volume.

Philippe Vermet doit ainsi constamment mettre ses connaissances à jour. Et à travers tout ça, quand il ne donne pas de conseils sur la ligne de départ ou qu’il ne donne pas un coup de main à la préparation des skis de ses protégés, il trouve lui-même le temps de participer à plusieurs compétitions, «puisqu’il est difficile de sortir la compétition du gars», confie-t-il.

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