Le parc national du Mont-Tremblant certifié comme ciel étoilé
Par Rédaction
L’organisation américaine DarkSky International a reconnu l’engagement du parc national du Mont-Tremblant à protéger son environnement nocturne exceptionnel et lui a décerné la certification International Dark Sky Park.
« Cette reconnaissance internationale jumelé aux efforts du parc pour intégrer la protection du ciel nocturne à la conservation et aux programmes éducatifs profiteront au tourisme et à l’environnement naturel, laissant ainsi un héritage dont pourront bénéficier les générations futures », peut-on lire dans le communiqué.
Le parc national du Mont-Tremblant a été le premier parc national du Québec initialement destiné à favoriser l’utilisation durable des ressources forestières et fauniques. Il a été créé en 1895 et la Sépaq gère aujourd’hui 1510 km carrés. Ceux-ci sont dédiés aux activités récréatives de plein air tout en protégeant la biodiversité.
Sensibilisation
Rejoindre le mouvement du ciel noir a été un long processus. Le parc national du Mont-Tremblant a élaboré un programme de sensibilisation à la conversion des appareils d’éclairage. Il a aussi sensibilisé le public dans les communautés avoisinantes.
« La certification en tant que parc international de ciel étoilé renforcera notre capacité à sensibiliser le public à la pollution lumineuse et à protéger une composante importante de notre patrimoine immatériel – pour les générations actuelles et futures », soutient Hugues Tennier, responsable conservation et éducation au parc national du Mont-Tremblant.
Ainsi, le parc national fera la promotion des avantages de la certification International Dark Sky Park auprès de ses 600 000 visiteurs annuels, des autres parcs nationaux du Québec et des représentants locaux. Il soutiendra aussi les efforts des municipalités environnantes pour renforcer leurs normes d’éclairage extérieur.
Les plans de conservation et d’éducation du parc national du Mont-Tremblant mettront l’accent sur la protection de l’environnement nocturne du parc avec les municipalités avoisinantes et les groupes de conservation locaux. « Ces plans futurs susciteront un intérêt généralisé afin de mettre en place des mesures concrètes pour protéger le ciel nocturne », poursuit-on.