Les projets phares dans les Pays-d’en-Haut
La Société de plein air des Pays-d’en-Haut (SOPAIR) a tenu son assemblée générale annuelle jeudi dernier à la Place des citoyens à Sainte- Adèle. Plus d’une vingtaine de personnes étaient présentes dans la salle.
Pour James Jackson, président de la SOPAIR, l’organisme doit travailler selon les cinq mots en « C » : collaboration, coordination cohabitation, compréhension et compromis. Un des défis en 2021 a surtout été de trouver un équilibre entre le développement et les infrastructures de plein air, souligne-t-il. « La demande augmente, mais il y a des limites à ce qu’on peut faire. »
Projets phares
Parmi les grands projets sur lesquels la SOPAIR a travaillé cette année, on compte le Corridor Lac-Masson. Celui-ci vise à connecter les municipalités de l’Estérel et de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson à l’axe du P’tit Train du Nord. La SOPAIR a aussi travaillé à la mise à jour des cartes pour les interventions des services d’urgence hors route et la mise en place d’un projet d’inspection régionale des sentiers.
L’année 2021 marque aussi le lancement du projet pour les sentiers patrimoniaux de ski des Laurentides.
« C’est un travail qui se fait sur plusieurs années, mais l’objectif est de laisser un leg aux générations futures. Il ne faudrait pas s’en rendre compte dans 25 ans, qu’on n’a pas protégé ce joyau. On poursuit les démarches pour avoir des boucles de sentiers », a expliqué Marie-France Lajeunesse, directrice générale de la SOPAIR.
L’organisme a également apporté son appui technique à Vélo Pays-d’en-Haut pour l’aménagement de sentiers de vélo de montagne au Sommet Morin-Heights. La SOPAIR a accompagné des municipalités, des gestionnaires et des clubs pour le montage de projets sur le terrain et pour les nombreuses demandes de subventions en matière de plein air.
L’organisme participe aussi à un projet pilote de Vélo Québec. Deux inspecteurs travailleront avec les gestionnaires de sentiers dans un objectif d’uniformité. Par exemple, lorsqu’un arbre tombe dans un sentier ou qu’il y a un trou, l’intervention sera plus rapide et uniformisée.
« Le gros enjeu, ce sont les assurances pour les sentiers de vélo de montagne. Il faut prouver plus de diligence. Le but est d’atteindre les standards de sentier national. On a agrandi ce projet aussi pour les sentiers pédestres », explique Mme Lajeunesse.
Nouveaux membres au C. A.
François Trudeau et Catherine Rivard, qui siégeaient au conseil d’administration depuis la fondation de l’organisme en 2014, ont laissé leur place à Robert Gravel et Daniel Bergeron, élus par acclamation.