Pour certains joueurs des Panthères de Saint-Jérôme
Par Michel Bureau
Érik Bak un grand frère…
Plusieurs joueurs des Panthères de Saint-Jérôme viennent des quatre coins du Québec pour jouer au hockey dans une ligue compétitive. Ils s’imposent plusieurs sacrifices. Plusieurs sont natifs de l’Abitibi, dont notamment le gardien Philippe Gingras, Derek Demontigny (échangé tout récemment à Saint-Léonard), et l’attaquant Nicolas Dionne. Ils sont hébergés dans des familles d’accueil. Depuis deux ans, Érik Bak, un technicien en caoutchouc pour la firme Soucy-Baron à Saint-Jérôme, qui fabrique des rondelles entre autres pour la LNH ( Ligue nationale de hockey) et les Jeux de Sotchi, joue le rôle de famille d’accueil avec sa conjointe Carole Huet. Le besoin de donner au suivant.
Ce n’est pas pour une question d’argent que l’on devient une famille d’accueil. L’équipe donne 100$ par semaine pour chaque joueur, bien souvent une partie du montant est payée par la famille du joueur. Les Bak sont parents de deux garçons, Amury 15 ans, et Arthur 18 ans, ils habitent à proximité de l’aréna Melançon rue Baron à Saint-Jérôme. Les joueurs consultent Érik Bak pour des réparations sur leurs automobiles, et parfois pour des emplois à l’extérieur, comme ce fut le cas pour Charles Johnson qui a déniché un emploi en Europe. M. Bak raconte que les joueurs sont très disciplinés, et qu’ils font même la leçon à ses propres enfants lorsque vient le temps de débarrasser la table… Les jeunes suivent des cours au Cegep, pour la plupart par correspondance. M. Bak entretient des liens privilégiés avec les parents des joueurs, certains vont même passer une fin de semaine chez les Bak à l’occasion. Erik assiste à toutes les parties à domicile des Panthères, il fait en quelque part partie intégrante de l’équipe.
Au fil des ans, il a développé des liens particuliers avec certains athlètes. Il considère le gardien Philippe Gingras comme la crème de la crème!