Record mondial : Samuel Finn amasse près de 60 000 $ pour le cancer
Par Luc Robert
L’ancien hockeyeur Samuel Finn a été affecté par une vive douleur aux abducteurs, samedi dernier à Boisbriand, ce qui l’a empêché d’inscrire un nouveau record mondial de burpees pour la cause du cancer.
Il a tout de même réussi le mouvement 859 fois, alors que le record mondial se situe toujours à 1010 sauts de grenouilles effectués en 60 minutes.
« Dès la 15e minute de l’entreprise, j’ai ressenti des vives douleurs à l’intérieur des cuisses. J’avais eu un problème aux abducteurs dès l’entraînement. Dès la 25e minute, j’avais perdu la cadence et je savais qu’il serait très difficile de battre la marque. J’aurais dû maintenir une moyenne de 17 répétitions à la minute, pour parvenir à mes fins. Mais en tombant avec une moyenne sous les 15 burpees à la minutes, j’y croyais moins : je n’avais aucune marge de manœuvre sans pause », a souligné le citoyen de Morin-Heights.
Un combat mental
Finn s’est tout de même dit très heureux que sa démarche ait connu un tel succès.
« Le compétiteur en moi est déçu. Mais en recueillant 55 000 $ à l’événement et 4 000 $ en dons directs à la Fondation du cancer des Cèdres du centre universitaire de santé de McGill, mon objectif principal a été somme toute atteint. Mon double message était de connaître une bonne campagne de financement et de passer le message que la recherche et le soutien aux maladies cancéreuses sont essentiels. »
Il tient d’ailleurs à remercier cordialement la population de l’avoir suivi dans son épopée.
« Je suis très touché par le support des gens, tant pour la mémoire de mon frère Cédric, que pour la cause. Les citoyens ont embarqué et me lançaient sur place des encouragements vocaux continus. Certains hurlaient et leur énergie se transmettait à moi. Heureusement que j’ai eu leur soutien, car c’est devenu un combat mental, dans la dernière demi-heure », a-t-il spécifié.
Nouvelles priorités
Samuel Finn a-t-il l’intention de se reprendre pour rééditer le record Guinness ?
« En tant qu’athlète, ça me tracasse de garder ce résultat à mon dossier. Ma vision serait de remettre ça au plus tôt. Mais ma conjointe et moi attendons la cigogne une première fois en janvier 2024, avec une petite fille. Ça change les priorités dans la vie, même si je demeure un sportif dans l’âme. Il faudra voir si j’ai du temps à l’horaire », a achevé celui qui n’a pas craint de faire face aux médias après sa tentative, tout comme le faisait à l’époque le paternel Steven Finn.