Sandrine Hamel prend une 4e place à Pékin
Par Luc Robert
Huitième aux qualifications en snowboard cross, présentées dimanche dernier, la planchiste Sandrine Hamel a conclu les rondes éliminatoires au 4e échelon, en prenant part à la petite finale de lundi, aux Jeux paralympiques de Pékin.
Hamel a connu un bon départ lors de sa troisième et dernière course de la journée. Ses opposantes ont ensuite réussi à accélérer pour la distancer. L’athlète de Saint-Sauveur a été la 4e à franchir la ligne d’arrivée. Sa coéquipière Lisa Dejong a quant à elle participé à la super finale, quelques minutes plus tard, et a fini 2e à 0,88 seconde de la Française Cécile Hernandez, médaillée d’or.
Aux Jeux paralympiques de PyeongChang, en 2018, Sandrine Hamel s’était classée 5e du snowboard cross. Lundi passé, la Québécoise de 24 ans a d’abord pris le 2e rang de sa vague des quarts de finale, derrière l’éventuelle championne Hernandez.
En demi-finale, la planchiste canadienne a été ralentie à sa sortie du portillon de départ et s’est contentée du 4e rang. Une contre-performance qui l’a menée à la petite finale, remportée par l’Américaine Brittani Coury.
Qualifications
Lors des qualifications, chaque planchiste devait effectuer deux descentes individuelles, le dimanche 6 mars. Le meilleur temps enregistré par chacune d’elles a été retenu pour déterminer le classement et les groupes des quarts de finale.
Sandrine Hamel a amorcé sa journée avec un chronomètre de 1 min 17,69 s, puis elle n’a pas été en mesure d’abaisser cette marque à son deuxième passage.
« Je ne cacherai pas que je m’attendais à un meilleur temps. Par contre, je suis quand même contente, parce que c’est un parcours exigeant et que ça n’a pas été facile ! », a partagé Sandrine Hamel.
La Française Cécile Hernandez a été la plus rapide des qualifications avec un temps de 1 min 8,38 s.
« J’aurais aimé être plus rapide, mais après chaque descente, je devenais plus confortable sur ce parcours », a dit Hamel. « Descendre seule, c’est toujours différent qu’à plusieurs ! Il y a du trafic et ça ajoute du piquant ! »
En 2018, l’athlète de Saint-Sauveur avait participé à ses premiers Jeux paralympiques à Pékin et s’est classée 5e du snowboard cross.
« Juste dans le portillon de départ, c’est un gros avantage d’être capable de rester calme », a ajouté Sandrine Hamel.
Lundi, elle s’est mesurée à Cécile Hernandez et à la Suisse Romy Tschopp, dans sa vague des quarts de finale. Elle devait terminer parmi les deux premières pour atteindre les demi-finales.
Sandrine Hamel poursuivra ses efforts aux Jeux paralympiques de Pékin, jusqu’au 13 mars prochain. Elle reprendra l’action, ce samedi 12 mars, à l’occasion de l’épreuve du slalom.
« Parasports Québec tient à souligner les efforts des athlètes et leur engagement. L’attente a été longue (avec la pandémie), mais elle en a valu le coup. Après une saison complète sans participer à des événements internationaux en 2020-2021, les skieurs para-alpins et les parasurfeurs ont pu renouer avec les Coupes du monde et les mondiaux dans les derniers mois. Le tout aura finalement permis à Sandrine Hamel de replonger à fond dans sa passion, pour participer à ses deuxièmes Jeux paralympiques. Juste de s’y rendre représente un exploit », a souligné l’organisme sur son site internet.
La planchiste de Saint-Sauveur a connu un excellent début de saison, avec deux médailles en Coupe du monde, puis deux autres récoltées aux mondiaux de Lillehammer, en janvier dernier.