Ski de fond : Une saison d’opportunités pour Cendrine Browne

Par Félix Côté

Avec les Jeux olympiques de 2018 en tête, Cendrine Browne entame la saison de ski de fond avec entrain. Cette année, la fondeuse de Saint-Jérôme fait le grand saut dans la catégorie Sénior, soit les 23 ans et plus. De plus, c’est la première fois qu’elle a l’opportunité de participer à l’entièreté du circuit des coupes du monde.

De retour d’un camp d’entraînement à Park City dans l’Utah, où elle s’est entraînée en altitude pendant deux semaines, Cendrine Brown peaufine sa préparation au Centre National d’Entraînement Pierre-Harvey, sur ses skis à roulettes. L’athlète est désormais sous les soins de l’entraîneur Louis Bouchard, reconnu notamment pour entraîner Alex Harvey. « C’est vraiment en bon entraîneur. J’ai hâte de voir les résultats du travail que j’ai fait avec lui », affirme-t-elle, tout en évoquant certains changements apportés dans son plan d’entraînement.
Cette année, Cendrine Brown rejoint la catégorie des 23 ans et plus. Si elle se dit sereine par rapport à ce changement, elle admet cependant que le niveau sera plus relevé lors des championnats du monde, puisque c’est la seule compétition de l’année où les moins de 23 ans sont séparés des athlètes plus âgés, et plus expérimentés.
De plus, l’athlète, qui entame sa quatrième année sur l’équipe canadienne, a été retenue cette saison pour participer à toutes les manches de la coupe du monde. Elle espère notamment y réaliser un top-30.
« Si je fais un top-30 à la première manche de la coupe du monde, ça me permettrait de me sélectionner pour les championnats du monde. Sinon, j’ai une deuxième chance en janvier. Le top-30 est aussi considéré dans le processus de préqualification pour les Olympiques », a-t-elle expliqué.

Mentalité d’équipe

En plus du classement personnel, l’atteinte d’un top-30 revêt d’une importance particulière pour l’équipe nationale.
Un top-30 en coupe du monde ou aux championnats du monde apporte des points à l’équipe nationale, et des places en plus sur le circuit.
« C’est vraiment ça qu’on valorise au sein de l’équipe. C’est ça qui fait grandir le sport, puisque ça permet au pays d’amener plus d’athlètes en compétition. Cette année, on sera quatre filles en coupe du monde, avec qui je m’entends super bien. On a vraiment une mentalité d’équipe. »
Le premier rendez-vous de la saison de coupe du monde 2016-2017 aura lieu le 26 novembre à Ruka, en Finlande.

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