Stéphan Roy: le courage de se dépasser constamment
Par Martine Laval
À 45 ans, Stéphan Roy n’a pas froid aux yeux et ne craint surtout pas de se dépasser voire même se surpasser. Ancien pilote de course automobile, il «recycle» son adrénaline à la recherche d’une nouvelle passion. Il la trouve dans les duathlons, et triathlons auxquels il participe régulièrement. -Par Martine Laval
Alors qu’il faisait déjà beaucoup de vélo et de jogging pour travailler son cardio-vasculaire, il n’y avait qu’un pas pour se retrouver dans la course et s’offrir de nouveaux défis. Restait à parfaire la nage.
Bien qu’il ne l’ait avoué, Stéphan carbure à l’adrénaline. Après huit mois d’entraînement intensif, il participe en mars dernier au Triathlon Escape from Alcatraz (Évasion de la prison d’Alcatraz) à San Francisco. Nager dans les eaux froides à courants latéraux, où nagent les requins demande courage, détermination et un brin de folie. 2000 triathlètes, 1,5 mille de nage dans des eaux à 50° F (10°C), 18 milles de vélo et 8 milles de course à une température d’environ 40° F ( 5°C) avec les vents, il s’est lancé tout un défi…et l’a relevé!
Bien qu’ayant le talon d’Achille déchiré, un mois et demi avant l’événement, il participera et terminera tout de même le demi Ironman de Tremblant en juin, par fierté et reconnaissance pour sa famille qui le soutient dans sa passion. Il faut bien comprendre que de telles épreuves demandent un entraînement intensif et une absence considérable du quotidien sous le toit familial… en dehors des heures de travail bien sûr. Stéphan Roy a une compagnie de couvre-sols spécialisés justement dans les grands projets sportifs tels que stades de football, pistes d’athlétisme, terrains de tennis, gymnases etc.
«J’ai déjà remporté des 2e et 3e positions. Dans les épreuves plus longues comme le Ironman ou Escape from Alcatraz, je me suis maintenu au milieu du peloton. De telles distances sont plus difficiles à gérer. Ça peut aller de 2h30 à 4h30 de course constante. Il faut savoir doser son énergie, manger et boire pour ne pas s’affaiblir», explique le mordu de sports.
En cet été, le sportif diminue l’intensité de son entraînement mais se prépare tout de même au Triathlon en forêt de Saint-Adolphe d’Howard auquel il participera dans la catégorie «olympique»… évidemment. «La course en forêt c’est tellement zen! s’exclame l’athlète. On respire de l’air frais, on est en pleine nature, je »trip ». Je souhaite à tout le monde d’essayer ça. Les distances sont raisonnables pour une première fois. Ça vaut la peine de relever ce défi. De plus, le site de Saint-Adolphe est magnifique. Le lac est beau, les pistes sont fabuleuses, ça va être tout un challenge!»
La suite des choses pour Stéphan Roy? «Je pense au Triathlon International de Beijing en Chine en septembre et ensuite, je m’entraîne pour le Ironman de l’an prochain.»
La course aux défis pour Stéphan Roy n’est pas terminée! Persévérance et passion n’ont pas d’âge.