Surf des neiges : Rose Desjardins-Soucy s’inspire des performances d’Élizabeth Hosking
Par daniel-calve
La planchiste Rose Desjardins-Soucy, native de Saint-Sauveur, entend se mesurer en pleine santé aux meilleurs adeptes canadiennes de la discipline, en mars prochain au Parc olympique de Calgary, lors des Championnats canadiens juniors.
L’athlète s’était bien débrouillée, l’an dernier aux Jeux du Canada à Red Deer, malgré une fracture à la colonne vertébrale.
« Ça a été une belle expérience à Moon Stone (mont Saint-Louis), en Alberta. Ce fut ma plus grande compétition à date. J’étais “hot”, malgré ma blessure. Ce qui me laisse présager que je pourrai compétitionner avec les meilleures juniors en 2020. L’expérience m’a donné le goût d’en vouloir davantage ».
Beau modèle
L’étudiante de troisième secondaire, à l’École Augustin-Norbert Morin, avait un modèle d’ici en tête.
« Je faisais figure de benjamine, à Red Deer, étant la plus jeune compétitrice à 13 ans. Quand je pense à Élizabeth Hosking, qui a été le plus jeune de la délégation canadienne aux Jeux olympiques de PyeongChang, à 16 ans, cela me motive. Elle démontre que compétitionner à ce niveau est possible quand on y croit. Je me donne trois ans pour atteindre l’équipe nationale, si tout va bien ».
En duo
Desjardins-Soucy estime que sa jeune carrière a fait un appréciable bon en avant en se dotant d’un entourage de qualité.
« Avant, j’y allais à fond, sans avoir d’entraîneur. Je me suis associée depuis à M. Jean-Philippe Éthier, qui m’a enseigné la bonne manière de surfer. Je peux faire des plus hauts sauts et exécuter des descentes de qualités. Mon hobby de la planche est devenu ma grande passion. Avec mon copain Louis (Éthier, fils de Jean-Philippe), nous formons un duo d’inséparables, aux entraînements et aux compétitions », a détaillé celle qui s’entraîne au mont Belle-Neige, à Val-Morin.
Se frotter aux meilleures
En plus d’étudier au programme sport-études en planche à neige, en profil compétition, Rose Desjardins-Soucy rivalise avec les meilleures québécoises.
« Avec Équipe Québec de développement «freestyle», je suis encore une des plus jeunes, car je côtoie des filles de 16 ans et plus sur le circuit. Le niveau étant plus élevé, je me dépasse constamment. Je m’amuse avant tout, mais je veux devancer mes propres performances. Ma persévérance m’aide. Si je tombe, je continue ».
« De même, quand je regarde le moniteur exécuter une technique, je vais ensuite m’y mettre à ma façon, pour réussir cette figure, tant que je ne l’aurai pas améliorée à mon goût. Je veux devenir une athlète complète. C’est dans cette optique que je m’attaquerai en février à des épreuves en Ontario, puis en mars aux Canadiens juniors », a ajouté celle qui préconise le slopestyle.
Piqure familiale
C’est lors d’un périple familial que l’athlète s’est développée une passion pour la planche.
« J’ai commencé à surfer il y a 5 ans. Lors d’un voyage familial à Whistler, je n’ai pas amené mes skis. Une fois debout sur une planche, j’ai eu la piqure. Ainsi, je m’adonne aujourd’hui à 24 heures d’entraînement par semaine, soit 22 heures sur la neige et 2 heures en gymnase, étalées sur 5 jours ».