Traversée du lac Tremblant : Antoine Jolicoeur-Desroches ambassadeur
Par Luc Robert
Le triathlète et entraîneur Antoine Jolicoeur-Desroches, de Sainte-Anne-des-Lacs, occupera cet été la triple tâche d’ambassadeur, de conférencier et de participant à la Traversée du lac Tremblant, d’une distance de 12 kilomètres.
L’épreuve revient à l’affiche du 3 au 7 août 2022, après deux années d’interruption.
« J’ai vraiment hâte de prendre part à l’épreuve pour une première fois. Par le passé, elle avait lieu trop près du Ironman de Tremblant, au calendrier des épreuves, pour que j’y participe. Le point d’arrivée des 12 km passera d’ailleurs au secteur habituel des départs du Ironman. Je ne serai pas en terrain inconnu », a spécifié le sympathique athlète.
Le jeune homme de maintenant 28 ans prend son rôle d’ambassadeur au sérieux.
« J’ai deux conférences à l’horaire provisoire. La première, qui est assurée d’avoir lieu, sera concentrée sur la nutrition, en situation d’épreuve : comment maximiser ses repas et collations avant, pendant et après la compétition. Évidemment, il faut s’alimenter avec dosage et selon ce qui nous va bien. Personne ne veut se retrouver au milieu du lac avec des crampes, qui peuvent occasionner des situations dangereuses », a-t-il pointé du doigt avec justesse.
L’habitué des compétitions intenses touchera ensuite un sujet sensible, si le temps lui permet un deuxième exposé.
« Je compte aborder l’aspect mental avec les athlètes. Trouver comment on peut repousser graduellement nos limites, comment vaincre le mur, quand tu trouves que tu ne progresses plus en situation d’effort. Il y une foule de détails intéressants pour aider l’athlète. »
Adepte d’épreuves Ironman et de triathlons, Jolicoeur-Desroches a poussé plus loin l’éventail de compétitions auxquelles il prend part.
« Je n’ai jamais lâché pendant la pandémie. Lors de la première année, j’ai tenté un ultramarathon de 80 km. La course à pied est un défi pour moi et je voulais améliorer cet aspect moins efficace de mon arsenal. Je relèverai la barre encore plus haute, à l’été 2022, en participant cette fois à un ultramarathon de 125 km, dans Charlevoix. »
Étudiant au doctorat à l’Université de Sherbrooke en science de l’activité physique, le sportif multi-épreuves entend rayonner un peu partout au Québec, lui qui a obtenu précédemment un bac de l’Université McGill et une maîtrise de l’UQTR.
« Dès juin, je m’élancerai à une course de Mégantic, au demi-Ironman de Tremblant, au Ironman extrême du mont Mégantic (avec beaucoup de dénivelé), au lac Placid (N.-Y.), un demi-marathon de Tremblant et enfin à l’ultramarathon. Il y aura bien sûr la natation au lac Tremblant, entre temps, et l’Ironman de Tremblant. »
Rien ne vaut ce calendrier bien rempli, après les incertitudes des années 2020 et 2021.
« Je pense qu’on touche du bois en 2022. On est dû pour une belle année. C’est motivant, juste de penser qu’on revient au principe des événements sur les lieux. Tu peux alors te mesurer aux autres. Ça devenait long en solitaire », a-t-il avancé.
Au total, cinq épreuves, un camp de nage, 1 000 nageurs, 170 kayakistes et un magnifique lac à attaquer. Des distances de 1, 3, 5 et 12 km en équipe meubleront aussi l’horaire, en plus des 5 km et 12 km individuels de la Traversée du lac Tremblant. Il s’agit d’épreuves officielles du Championnat nord-américain du Global Swim Series.