William Bujold veut rendre publique son programme d’athlétisme
Par Luc Robert
Un étudiant de secondaire 4 à l’école secondaire A.-N. Morin entend élargir les cadres d’un programme d’athlétisme scolaire, à la mise sur pied d’un club civil.
William Bujold a déjà fait beaucoup de démarches en ce sens et a réussi à mettre sur pied un programme à l’intérieur des murs de l’institution de Sainte-Adèle, l’an dernier, au grand bonheur des élèves.
« J’ai amorcé ça comme un parascolaire, avec la collaboration des autorités de l’école. Il s’agissait d’un projet pilote. J’ai trouvé des dons et des subventions pour obtenir le matériel, confectionner les camisoles et le logo de l’activité. L’équipe a compétitionné l’année passée et a remporté quelques médailles. Maintenant je veux développer un club civil d’athlétisme, à la MRC des Pays-d’en-Haut », a expliqué Bujold en entrevue téléphonique.
Âgé de 15 ans, il fait preuve de beaucoup d’initiative. Sa mère l’a soutenu en rencontrant les autorités de l’école, pour obtenir la bénédiction du CSSL, afin que le volet publique puisse voir le jour légalement.
« J’ai rencontré la directrice, parti un OBNL dûment accrédité. On a obtenu les lettres patentes, multiplié les discussions avec les divers niveaux de gens impliqués. L’idée serait que le club civil puisse aussi intégrer les jeunes du primaire et ceux du cégep. On possède beaucoup de talent dans les Laurentides. Il s’agit de le développer », a fait valoir Mme Geneviève Dubé.
Modifications extérieures
Pour parvenir à leurs fins, William et sa mère explorent la possibilité d’adapter le nouveau terrain synthétique extérieur, qui n’a malheureusement pas été conçu pour tenir des épreuves variées d’athlétisme.
« Notre objectif serait de pouvoir modifier le terrain synthétique extérieur, pour aménager un anneau de course de 400m autour, ainsi qu’un grand bac à sable pour les épreuves de saut en longueur. Il y a autour de cela beaucoup de réglementation et de prix à considérer pour une telle entreprise. Le drainage des lieux doit aussi être considéré. Les idées et discussions sont lancées. Reste à voir ce qui peut être fait, selon une étude à réaliser, ainsi qu’à savoir si le CSSL a cédé tous les droits sur le terrain à la MRC-PDH », a poursuivi Mme Dubé.
Un passionné
Le projet tient à coeur à William Bujold. Les efforts et démarches qu’il a déployés pour l’athlétisme le passionnent et l’incite à se dépasser.
« Beaucoup de jeunes croient en mon projet et ça me motive de le faire progresser. Je viens de suivre des cours d’entraîneur en ligne de la Fédération d’athlétisme du Québec. La formation m’a donné encore plus le goût de continuer. J’espère que mon club civil verra le jour à l’extérieur d’ici à la fin de mon secondaire 5. Avec les travaux à faire et les fonds à amasser, ça serait génial de continuer ça quand je serai rendu au Cégep moi aussi», a repris Bujold.
La Fédération provinciale a été réceptive au projet et a fourni des contacts à William et à sa mère.
« Plus au sud, le club Corsaire-Chaparral de Blainville nous a orienté aussi. Loisirs Laurentides nous a également fourni leur expertise. Je supporte pleinement l’entreprise de mon fils envers le sport et le bien être des jeunes, via son projet », a assuré Mme Dubé, très volubile pour la suite des choses.
