La « déretraite » de Diane : Un bel antidote au vieillissement

Par Sandra Mathieu

Avec l’idée de changer d’air après 25 ans comme gestionnaire et intervenante, la travailleuse sociale Diane Baignée quitte la Montérégie en 2013 pour s’installer dans les Laurentides et ainsi se rapprocher de ses parents et d’une qualité de vie en pleine nature. De retour sur les bancs d’école à 57 ans, elle aime parler de « déretraite » quand elle raconte sa deuxième carrière au service de la communauté.

« J’ai toujours rêvé d’étudier longtemps et mon employeur de l’époque offrait la possibilité d’une bourse d’études. Je me suis dit qu’il n’est jamais trop tard, explique celle qui a complété en six ans une maîtrise en gérontologie sociale. C’était beaucoup de travail, mais je ne regrette rien, c’est une belle réalisation, très bénéfique pour l’estime de soi. Ça m’a permis de me reconnecter avec mes objectifs, de sortir de ma zone de confort et de réveiller mes capacités intellectuelles. Se stimuler cognitivement est un bel antidote au vieillissement! »

Ce que Diane apprécie particulièrement de l’expérience, c’est d’être en mesure de la partager et d’aider grâce à ses connaissances. « J’ai beaucoup à donner encore et maintenant je choisis ce que je veux faire. Je travaille à temps partiel et j’ai plusieurs projets personnels. C’est un bel équilibre avec mes activités de plein-air parce que c’est important pour moi de garder la forme. »

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