L’acupuncture

Par marylin-deguire

Dominique Cloutier N.D., collaboration spéciale – Pour la petite histoire et pour situer un peu l’acupuncture, voilà un bref historique de cette médecine traditionnelle chinoise.

Ce sont les Chinois qui ont découvert, il y a bien longtemps, que l’on pouvait soulager ou même éliminer les troubles des fonctions organiques en agissant sur des points précis. Cette médecine traditionnelle chinoise a ensuite été adoptée dans les pays voisins de la Chine, tels que le Japon, la Corée, le Tibet et le Vietnam.

L’acupuncture a connu des hauts et des bas, même en Chine où elle fut même interdite, étant considérée comme un art dangereux basé sur une croyance sans fondement et n’ayant rien de conforme avec la science médicale moderne! Finalement, c’est le Président Mao Ze Dong qui décida de rendre à l’acupuncture sa place en médecine traditionnelle.

De nos jours, les hôpitaux et les centres antidouleur des pays occidentaux utilisent couramment l’acupuncture pour soulager les patients et combattre la douleur. Elle est aussi reconnue comme médecine dans toute l’Amérique du Nord.

Il s’agit essentiellement d’une médecine préventive, mais aussi, bien sûr, curative. Cette ancienne méthode considère les symptômes comme des signes de déséquilibre, et attribue la maladie à une rupture de la circulation du Qi, appelé aussi « énergie vitale ».

L’acupuncture peut soigner la maladie, au stade encore réversible, quand la personne a encore suffisamment de ressources vitales pour faire face à un mal qui commence et le vaincre.

Donc, tous les cas de maladie grave déclarée, la chirurgie, les fractures ou toute maladie irréversible ne relèvent pas de l’acupuncture. 

Cependant, celle-ci peut apporter un soulagement de la douleur et contribuer à la guérison.

Les troubles sont reliés entre eux par un système de méridiens, qui sont des voies anatomiques tubulaires dans lesquelles circule un liquide vital.

Ils sont situés au niveau cutané et en profondeur, autour des vaisseaux sanguins et lymphatiques, autour et à l’intérieur des viscères.

Il y a six méridiens Yin et six autres transportent l’énergie Yang. Lorsqu’on agit sur les points cutanés des méridiens à l’aide d’une aiguille d’acupuncture, on régularise la circulation du fluide énergétique et on guérit ainsi la maladie.

Parlons maintenant de la thérapie proprement dite

La thérapie consiste en premier lieu à traiter le déséquilibre général et ensuite à traiter le déséquilibre des organes et, enfin, le déséquilibre local.

Les aiguilles, en acier inoxydable, même si elles font un peu peur, font rarement mal, elles sont à peine plus grosses qu’un cheveu et sont conçues pour entrer dans la peau sans résistance. Le long des méridiens, il y a environ 365 points d’acupuncture sur lesquels se concentre le Qi, c’est aussi par ces points que pénètre le Qi et qu’il en ressort.

L’acupuncteur y pose de fines aiguilles pour stimuler ou supprimer le passage du Qi. Habituellement, on utilise entre une et 15 aiguilles que l’on pose à une profondeur de 4 à 25 mm. Les aiguilles restent ainsi posées de quelques minutes à une heure.

Peur des aiguilles?

Si vous avez peur des aiguilles, il existe d’autres méthodes d’acupuncture!

Il existe l’électropuncture, où l’on se sert de plaquettes conductrices et de courants électriques d’intensité variable; il y a aussi le laser, lequel utilise de légers rayons laser très précis.

Les indications de l’acupuncture sont nombreuses et la seule condition pour que le traitement soit vraiment efficace c’est de se faire soigner dès le début de la maladie ou des malaises.

Donc, intervenir avant que ne s’installent les douleurs!

Coup de coeur

Mon coup de cœur cette fois n’a rien à voir avec un produit, mais avec une personne. 

Tous, à Saint-Sauveur, nous connaissons Kati Alaux, notre championne du monde de course de traîneaux à chiens, mais peu connaissent l’autre côté de Kati.

Je vous la présente!

Les femmes et l’acupuncture

C’est sur un coup de tête que Kati Alau s’est lancée dans l’étude de la médecine traditionnelle chinoise (MTC) au Collège Rosemont, il y a de cela 21 ans. L’acupuncture, qui était alors en pleine émergence au Québec, fut un point tournant dans sa vie.

L’acupuncture au service des femmes

D’entrée de jeu dans le domaine, elle a ressenti le besoin d’orienter sa formation dans le but d’aider les femmes autant pour soulager leurs symptômes que pour mieux comprendre sa propre santé. Au fil de son apprentissage, elle a découvert qu’à bien des égards, les malaises des femmes proviennent du surmenage et du stress de la vie actuelle… En outre, elles se sentent mal comprises par la médecine occidentale, surtout au niveau de leurs problèmes gynécologiques et émotionnels.

Une approche sur mesure

Suite à sa certification de l’Ordre des Acupuncteurs (OAQ), Kati a décidé de se spécialiser davantage. Elle a aussi suivi plusieurs formations en acupuncture japonaise avec Kiiko Matsumoto, qui est reconnue pour sa méthode de palpation unique et systémique, conçue pour avoir une rétroaction immédiate de l’efficacité du traitement.

À ce jour, elle pratique une approche thérapeutique exclusive aux femmes, qui est une combinaison de l’acupuncture traditionnelle chinoise et japonaise ainsi qu’un massage thérapeutique pour compléter le traitement. Kati traite divers problèmes féminins tels que l’infertilité, les troubles durant la grossesse, le SPM ou les problématiques reliées avec les règles, la ménopause, l’insomnie, l’anxiété, la dépression, les douleurs, les allergies, les migraines, etc.

Cette approche permet à ses patientes de retrouver leur santé et de la maintenir avec des soins préventifs et des conseils en diététique.

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