Est-ce possible de prévenir La maladie d’Alzheimer
Par Valérie Spitzer
La maladie d’Alzheimer… Rien que l’énonciation du nom fait frémir. Cette maladie peut être perçue comme le mal du siècle, puisque le nombre de personnes atteintes augmente régulièrement.
Nous sommes beaucoup à être sensibilisés à ce fléau. Moi-même ayant perdu ma mère d’une maladie dégénérative, je me sens concernée par le sujet. À la tristesse de voir un être cher dépérir se rajoute la peur lancinante d’être un jour atteint. Plutôt que de céder à la peur, avons-nous le pouvoir de prévenir cette maladie? Tout du moins, d’en reculer l’échéance? C’est le message optimiste que véhicule un médecin qui porte bien son nom : le réputé professeur Henri Joyeux. Il affirme notamment que l’hippocampe, centre vital de la mémoire, a le pouvoir de se régénérer et de créer de nouveaux neurones. Pour permettre ce processus, il nous rappelle qu’il est fondamental de :
– Bien nourrir le cerveau;
– Le faire travailler;
– Bouger son corps régulièrement.
Reprenons plus en détail ces différents paramètres :
Bien nous alimenter afin de bien nourrir notre cerveau. La santé de notre cerveau ne dépendrait pas de nos gènes, mais de la façon dont nous nous alimentons!
– Privilégier une nourriture végétale. Des études ont démontré que la consommation de viandes augmente de 48 % le risque de démence, versus une alimentation végétarienne.
– Limiter les conserves, en raison des nombreux agents de conservation.
– Réduire au maximum le sucre raffiné. Dans son livre, Ces glucides qui menacent notre cerveau, le docteur David Perlmutter évoque la maladie d’Alzheimer comme étant le diabète de type 3. Autant le glucose qui se trouve dans les fruits et légumes frais est essentiel au bon fonctionnement de notre cerveau, autant le sucre raffiné lui est extrêmement néfaste.
– Consommer le moins possible du glutamate monosodique, qui réduit de façon significative nos neurones. Vérifiez les étiquettes, il est partout : bouillons, soupes, cuisine asiatique, sauces, etc.
– Augmenter la consommation de curcuma pour ses vertus anti-inflammatoires et antioxydantes.
Faire travailler ses méninges
Des idées : mots croisés, jeux de cartes, apprentissage d’une langue étrangère, etc. Travailler! Il est prouvé qu’une année de plus de travail avant le départ à la retraite retarderait de six à huit semaines la venue de l’Alzheimer!
Exercer une activité physique et oxygéner le cerveau, par exemple, par des marches en forêt. Cela permet de diminuer les risques de façon significative, en protégeant avant tout l’hippocampe. Plus d’excuses, bougeons!
Il y a de nombreux autres facteurs susceptibles de réduire le risque de démence : limiter l’utilisation de l’aluminium (présent dans des crèmes solaires, déodorants, feuilles d’aluminium, etc.) et de cuivre (privilégier l’eau filtrée). Avoir une meilleure évacuation intestinale (il existe un lien important entre le cerveau et nos intestins). Apprendre à respirer en conscience. Méditer. Chanter (eh oui, notre cerveau aime la musique)! Aller au spa; la transpiration aide à l’élimination des métaux lourds.
La liste n’est pas exhaustive. Il existe encore d’autres moyens de réduire les risques d’avoir cette maladie. Non, nous n’avons pas encore trouvé de médicaments pour guérir la maladie, mais oui, nous avons des moyens à notre disposition pour la prévenir. Quel beau message d’espoir! Merci professeur Joyeux!