Retrouver sa vitalité!
Par Valérie Spitzer
Valérie Spitzer, collaboration spéciale
Cette semaine, j’étais à la piscine avec ma fille Jade et une de ses amies. Elles ont dépensé une énergie incroyable pendant des heures et j’ai essayé – en vain – de les suivre! À la fin de l’activité, je leur demande si elles sont fatiguées. Réponse des jeunes intéressées : « Vraiment pas. Il nous en faut pas mal plus que cela pour être fatiguées! »
Bon, je comprends que je n’ai plus 12 ans, mais quand même, je me suis dit que l’être humain était intrinsèquement fait pour être empli d’énergie et de vitalité. Ce sont nos habitudes parfois nocives qui accélèrent bien souvent le processus du vieillissement et augmentent notre fatigue.
Et s’il y avait un secret pour retrouver sa vitalité et envisager une plus grande longévité, cela vous intéresserait de le savoir? Intrigué? Cela s’appelle les cinq tibétains. Ces rites nous viennent du Tibet et les lamas se les transmettent de génération en génération. Pendant longtemps, ces rites ont été jalousement gardés dans des monastères, au fin fond de l’Himalaya. Ils ont été mis à la connaissance du grand public en 1939, par M. Peter Kelder dans son livre : Secrets de jeunesse éternelle avec les 5 tibétains.
À première vue, ces rites ressemblent à cinq exercices de gymnastique, mais il s’agit de beaucoup plus que cela. Ils activent nos centres d’énergie. Ainsi, nous avons dans nos corps ce qu’on appelle des chakras ou encore des tourbillons d’énergie. Comme l’explique M. Kelder, ces centres tournent à grande vitesse dans le corps d’une personne jeune et en bonne santé, mais ils ralentissent en cas de mauvaise santé ou de sénilité. En effectuant ces exercices assidûment et quotidiennement, beaucoup de personnes ont vu leur vitalité s’accroître de façon significative.
Elles se sont senties plus jeunes, en meilleure santé et moins stressées. Vous pouvez commencer par faire trois mouvements de chaque exercice, puis augmenter chaque semaine.
Voici l’explication de ses rites :
Le premier : il ressemble beaucoup au mouvement d’un derviche tourneur. Debout, bras tendus de chaque côté, paume vers le bas, on tourne sur soi-même dans le sens des aiguilles d’une montre. Attention, on peut devenir rapidement étourdi; respectez vos limites du moment.
Le deuxième : on s’allonge au sol sur le dos, bras le long du corps. On soulève légèrement la tête et on met les jambes à la verticale, si on est capable. On redescend.
Le troisième : à genoux sur le sol, mains le long des cuisses. Orteils en extension. On incline la tête en avant pour amener le menton vers la poitrine, puis on la penche en arrière le plus loin possible.
Le quatrième : assis au sol, jambes allongées, mains à plat. En inspirant, on amène la tête en arrière et on soulève notre corps de telle façon qu’il ressemble à une table ou à un pont.
Le cinquième : position du cobra : le haut du corps se soulève, on est en appui sur nos bras, bout des orteils au sol, jambes allongées. Puis, on soulève les hanches, les jambes sont tendues, menton vers la poitrine.
L’idée est d’y aller en douceur, en respectant son rythme. Et puisque le printemps est à nos portes, pourquoi ne pas envisager de faire bientôt les rites dans la nature, pour en magnifier les effets?